Peintures acryliques

La peinture, selon moi, est le meilleur exutoire. C’est l’expression de sentiments, l’illustration de ce que j’observe, c’est prendre le temps de regarder et d’analyser, d’apprendre à lire les couleurs et les nuances d’un modèle.

La première fois que j’ai été amenée à travailler avec de l’acrylique fut en 2015, lors de travaux durant ma MANAA dans le cadre de mes études. Il s’agissait d’un projet Design Mode, où le but était de suggérer les plis d’une chemise en travaillant uniquement avec de l’acrylique noir et blanche avec la possibilité de réchauffer ou refroidir ces dernières avec du cyan, jaune ou magenta.

Je suis alors tombée amoureuse du pinceau, de la sensation que procure cet outil et de la satisfaction produite par le résultat.

Cette toile fut mon premier défi dans le travail des couleurs. Jamais auparavant je n’avais travaillé avec des couleurs en peinture, mais uniquement avec du noir, du blanc et quelques tons chauds ou froids. Mon choix de modèle ne fut pas le plus simple à exécuter : le toucan, bien connu pour son incroyable bec ornant d’innombrables couleurs et son plumage d’apparence noir comportant une multitude de nuances.

L’observer dans les moindres détails m’a permi de relever davantage de couleurs, plus qu’il n’y parait en un seul regard. Le travail de dégradés entre les différentes nuances et les ombrages ne fut pas des moindre. Mais c’est avec une grande satisfaction que j’ai pu créer le résultat que j’escomptais. En observant cette toile, vous voyez à travers mes yeux ce que j’ai pu contempler pendant des mois.

Pour réaliser ma deuxième toile, j’ai pris pour modèle une lionne. Vous remarquerez surement en parcourant mes créations que j’affectionne la faune sauvage et plus particulièrement les félins.

On reste sur un travail en noir et blanc, mais ici, comparé à ma toute première toile (que vous découvrirez juste en dessous) il s’agissait surtout de travailler davantage les détails, notamment les poils. Après l’aplat des couleurs principales, des ombrages, j’ai travaillé en profondeur les détails, poils par poils.

Voici ma toute première toile : cette dernière représente ma rencontre avec la peinture. Ma première fois avec l’acrylique, le bonheur et la passion qu’elle a engendré par la suite. Cette première réalisation n’est pas parfaite, elles ne le sont d’ailleurs jamais. Avec le recul et le temps, on arrive toujours à trouver des « défauts », des éléments que l’on aurait peut-être pu travailler davantage.

C’est un peu ce que j’appellerais la malédiction des artistes : on veut toujours faire plus, on a du mal à s’arrêter. Cette toile illustre donc un cheval, grand symbole pour moi de liberté, animal que j’affectionnais particulièrement tout le long de mon enfance. À travers les éclaboussures noires, je voulais illustrer le modèle comme un mirage, l’irruption d’un rêve.